M, le magazine du Monde « Les bijoux sont des objets faciles à voler et à faire circuler » : quand les joyaux s’évanouissent dans la nature – par Gaspard Dhellemmes avec Laure Assumpçao

Le secteur de la joaillerie et, plus généralement, le marché de l’art sont devenus « un vrai terrain de jeu de la criminalité organisée, qui permet de financer d’autres trafics ou réseaux illicites : trafics d’armes, de drogue et terrorisme », explique Laure Assumpçao, avocate au cabinet UGGC.

« Toute organisation criminelle a besoin de financement, par exemple pour payer ses hommes de main, acheter des armes. Or les bijoux sont des objets faciles à voler et à faire circuler. Les réseaux criminels s’orientent également vers ce type d’infractions, car elles sont punies de peines inférieures à d’autres infractions, comme celles qui répriment le trafic de stupéfiants, ce qui rend particulièrement vulnérables les bijoux et les œuvres d’art », précise l’avocate.

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