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Le barème de conciliation prud’homale : quel intérêt ?
Par Danièle Claus et Sophie Uettwiller
La loi n°2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi a introduit un nouvel article L.1235-1 dans le code du travail, qui a pour objectif d’encourager les conciliations en cas de litige prud’homal consécutif à la rupture du contrat de travail : « En cas de litige, lors de la conciliation prévue à l’article L. 1411-1, l’employeur et le salarié peuvent convenir ou le bureau de conciliation proposer d’y mettre un terme par accord. Cet accord prévoit le versement par l’employeur au salarié d’une indemnité forfaitaire dont le montant est déterminé, sans préjudice des indemnités légales, conventionnelles ou contractuelles, en référence à un barème fixé par décret en fonction de l’ancienneté du salarié. Le procès-verbal constatant l’accord vaut renonciation des parties à toutes réclamations et indemnités relatives à la rupture du contrat de travail prévues au présent chapitre. » Le décret n°2013-721 du 2 août 2013 portant fixation du montant du barème de l’indemnité forfaitaire prévue à l’article L. 1235-1 du code du travail a quant à lui créé un nouvel article D. 1235-21 du code du travail, qui prévoit que : « Le barème mentionné à l’article L. 1235-1 est déterminé comme suit :- deux mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté inférieure à deux ans ;
- quatre mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre deux ans et moins de huit ans ;
- huit mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre huit ans et moins de quinze ans ;
- dix mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté comprise entre quinze ans et vingt-cinq ans ;
- quatorze mois de salaire si le salarié justifie chez l’employeur d’une ancienneté supérieure à vingt-cinq ans. »
Max Mietkiewicz
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